Jour de pesée pour trois concurrents

Après un tirage au sort, trois concurrents de La Solitaire du Figaro Paprec 2025 ont été obligés de passer sur la balance. Groupe REEL d’Alexis Loison, Région Bretagne – CMB Espoir de Victor le Pape et Almond Pure Ocean de Thomas de Dinechin, tous ont été grutés en cette matinée de vendredi pour s’assurer qu’ils respectent bien le règlement de la classe Figaro. Éléonore de Grissac, secrétaire générale de la Classe Figaro Bénéteau, nous explique le principe de ce contrôle.

À quoi correspondent ces pesées Éléonore ?

« Ce sont des pesées P.A.N, qui s'appellent des pesées Prêt à Naviguer. C'est un contrôle qu'on effectue sur les bateaux assez souvent. On ne les laisse pas plus de deux ans sans pesée. Il y a un protocole, dans l'annexe 14 aux règles de classe, qui explique les conditions dans lesquelles un bateau doit se présenter à une pesée.

Il y a pas mal de matériel à enlever du bateau. En fait, le poids P.A.N, le poids écrit dans la règle de classe, a été défini au tout début, quand on a vu tous les bateaux, on les a pesés. On a fait une moyenne, on savait quel était le bateau le plus lourd et le plus léger, et on a défini ce poids qui a évolué au fil des années. Cette année nous avons relevé le poids de 3 kg à cause de l'ajout de l’antenne satellite. Le poids de référence PAN est actuellement à 3296 kilos », commente Éléonore.

Qu’y a-t-il à bord. Est-ce que le bateau est complet ?

« Alors non, c'est un faux ami. En fait, on doit débarquer toutes les voiles, toutes les écoutes, sauf celle de la grande voile, les manivelles de winch, la canne à algue, le container ou sac de survie, la pharmacie, le réchaud à gaz et bien d’autres petites choses. Il y a toute une liste qui précise les choses à enlever. À l’inverse, le radeau de sauvetage (plombé), deux extincteurs (plombés), le système de communication complet, les batteries du moteur et de servitude (plombées), le mouillage lourd (plombé) et les bannettes (plombées) doivent rester à bord. Il y a beaucoup d’autres choses mais en gros c’est ça », conclue Éléonore.

Après ces pesées, les trois bateaux ont tous été déclarés en règle et ont pu rejoindre leur ponton.