Alexis Loison (Groupe REEL), vainqueur de La Solitaire du Figaro Paprec 2025 !

Après 612 milles d’une étape de dingue, Alexis Loison (Groupe REEL) s’adjuge cette dernière, entre Vigo et Saint-Vaast-La-Hougue. Avec un temps de course de 4 jours 10 heures 35 minutes et 10 secondes, Alexis Loison s’offre, dans sa 19e participation, la plus belle des récompenses, la victoire de La Solitaire du Figaro Paprec 2025 ! En pratique, le skipper français a parcouru 701.39 milles nautiques à la vitesse moyenne de 6.58 noeuds.

© Vincent Olivaud

Alexis Loison (Groupe REEL) : Cette Solitaire, c’était dur, mais trop content ! 19e participation, mais celle-là, je ne sais pas pourquoi, elle était plus dure ! J’avais toujours une petite voix, tous les ans : « insiste, insiste, tu vas y arriver », mais ce n’est pas évident de se remettre tout le temps. Donc, enfin y arriver et, en plus, avec la manière en faisant 1er, 2e et 1er, c’est fabuleux ! J’en reviens pas, j’atterris complet.

Tu arrives sur ton petit bateau tout seul, je ne vois plus trop les autres bateaux, on n’a plus trop de contact et puis j’arrive ici (sur le ponton) sans mon bateau, on me dit : « Il faut que tu débarques », donc je comprenais rien !

Depuis le début de l’année, je me dis que c’est mon année et j’ai juste insisté sur les petits détails pour ne rien laisser au hasard, et c’est vrai que je fais une année fabuleuse, complètement dingue !

Les petits détails, c’est tout dans la course au large : surtout augmenter les petits curseurs de chaque truc. La liste est trop longue, mais c’est surtout aller au bout des choses et se faire plaisir. J’ai pris le même plaisir cette année, sans me prendre la tête, tout prendre course après course et suivre ma bonne étoile.

(Départ de Rouen et arrivée dans le Cotentin) J’y peux rien ! Mais c’est sûr qu’il y avait une motivation supplémentaire de finir ici, donc c’est un truc de dingue, je ne pouvais pas rêver mieux !

Il y aura une 20e Solitaire. Je vais d’autant plus la savourer, celle-là, sans pression de résultat. Il n’y aura plus cette pression-là, dans tous les cas. Mais je ne sais pas trop quand : je garde un peu de temps. On fera bien sûr une 20e pour le plaisir.

Il y a tellement de monde que je ne suis pas prêt de dormir tout de suite ! Mais ce n’est pas grave, je vais rester attendre les autres bateaux, parce qu’on s’est bagarrés toute cette étape encore. Donc j’ai hâte de refaire le match avec eux, on dormira plus tard !